Comme leurs ancêtres Bantou (vénus des Grassfield), les Téké pratiquent la religion traditionnelle, basée sur le culte des ancêtres. En effet, ils attendent l’intercession des esprits des ancêtres pour le bon progrès économique des familles et des sociétés et cet espoir est souvent utilisé par certaines églises chrétiennes pour gagner des fidèles grâce à l’aide humanitaire.
La semaine Téké compte d’ailleurs quatre jours, dont un réservé au Nkwembali. Les descendants des Tio, malgré les influences modernes, croient au Nkwembali, et pratiquent respectueusement les rituels hérités de leurs ancêtres.
Il est attesté que les Téké ont la foi que leur Royaume a été fondé par un esprit suprême nommé Nkwembali. Les Tékés se reconnaissent parfois par la langue mais beaucoup par leurs coutumes et leur croyance à Nkwembali, leur Dieu sur Terre créateur, quel que soit l’endroit où ils se trouvent.
Successeurs des pygmées dans l’occupation de Brazzaville et de Kinshasa, ils sont fondateurs du grand royaume Téké, rival du royaume Kongo. Leur roi, connu dans l’histoire sous l’appellation de Makoko, signa le 3 octobre 1880 à Mbé, capitale de son royaume, un accord avec l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza.
