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Home Culture et Patrimoine Nzo a Nsuele : funérailles des Makoko

Les honneurs rendus au Makoko à sa mort sont grandioses et mobilisent très largement la population et les autorités gouvernementales congolaises.

Dès l’annonce de la mort du Makoko, un deuil est décrété sur toute l’étendue du Royaume. Tous les travaux champêtres sont arrêtés durant la période de deuil, à l’exception des activités urgentes, d’intérêt vital.

À la mort du Makoko, un groupe de spécialistes est mobilisé pour procéder à la momification du corps. Une sélection de plantes aquatiques et rampantes posées sur le corps va absorber le liquide corporel. L’opération est renouvelée une fois par mois, pendant trois mois.

Le jour de l’inhumation, la dépouille du Makoko est placée en position du fœtus dans un catafalque de forme pyramidale. Ce dernier est orné d’étoffes de dominance rouge, la couleur du Royaume, symbole de sagesse et du pouvoir et d’un Mbulu a Ngoh (couverture tachetée de noir et de rouge). Après les dernières parures, le catafalque est exposé sur la place publique où les délégations venues du monde entier peuvent venir se recueillir.

Avant la mise en terre, le catafalque funéraire du Makoko est porté par la foule et fait le tour du village entre les danses et les chants des griots : le Makoko fait ses adieux à la population. Il est ensuite inhumé à l’endroit qu’il a choisi de son vivant en accord avec la famille, dans un caveau de forme circulaire, en présence uniquement des plus proches parents.

La Cité royale dite Mbé, capitale du Royaume et résidence du Makoko, a connu des déplacements incessants tout au long de l’histoire. La tradition culturelle Tio exigeait en effet le déplacement de la capitale chaque fois qu’un Makoko venait à mourir.


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