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La crise de dévaluation des Nkobi et la création du Royaume du Makoko

by Rédaction 01
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Au cours du au début du XVIe, avec les débuts de la traite des esclaves, les Ngia (groupe de Teke) possesseurs d’un centre de métallurgie important à Abala auraient attribués attribuèrent une valeur financière au Nkobi. Celui-ci, contrairement au Nkobi des chefs de clan, pouvait être acheté, conquis, partagé et les redistributions furent nombreuses. Les Nkobi auparavant symboles de la puissance spirituelle et morale, devinrent alors les insignes du pouvoir politico-économique.

A ce propos, il est rapporté que Nza Mba, souverain des plaines de Ntsaa, aurait acquis ses Nkobi auprès des Ngia. À son décès, les chefs du sud de la rivière Léfini et ceux du nord, dirigés par Mwidzu se les disputèrent. Finalement, ces pouvoirs furent partagés : trois Nkobi restèrent au nord de la Léfini et deux au sud. Par la suite, ces chefs créèrent d’autres Nkobi à l’intention de ceux qui seraient leurs tributaires. Ce faisant, ils proposaient une restructuration du système, en superposant aux pouvoirs des chefs de clan, celui des grands seigneurs chargés de protéger l’ensemble du territoire. D’après certains orateurs, c’est cette réforme qui serait à la base de la création du Royaume du Makoko, au XVIIIe siècle.

Au Royaume, les Nkobi seraient au nombre de douze. La convoitise de ces Nkobi, a généré de nombreuses disputes, et il est difficile aujourd’hui d’obtenir un consensus sur qui sont les véritables ankwobi (détenteurs de Nkobi). La version la plus courante les associe à 11 familles de dignitaires : Ngambion, Ngampo, Mutiri, Ngeilino, Mwidzu, Mwangaw, Ngalion, Odzala, Ngeipan, Nganko, Nganzion et au Makoko qui détient le plus puissant des Nkobi, dit okur’ankobi ; celui-ci est gardé pendant l’interrègne par la Ngantsibi, la grande prêtresse du Royaume.


Conserver la tradition orale face aux nouvelles technologies, par la Reine Eugenie Opou

https://youtu.be/Ye29INy0UZg

Dans cette vidéo je parle de la richesse des valeurs culturelles et de l’importance de la conservation de la tradition orale face aux nouvelles technologies

 

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